Cas d’étude – Village d’Entreprises
Lors de la construction d’un bâtiment neuf, le lot photovoltaïque est souvent traité en fin de réalisation, une fois les plans définis, et même parfois les choix techniques (conception et matériaux) effectués voire la construction bien avancée.
Pourtant, intégrer ces travaux dès le départ, permet de s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour installer une centrale en toiture sans travaux supplémentaires, évitant ainsi les mauvaises surprises.
Parmi les points à considérer lors de la phase de conception du bâtiment, se trouvent …
- La charpente. Elle doit être dimensionnée pour supporter le poids supplémentaire de l’installation. En général, ce poids est d’environ 15-17 kg/m2 ;
- Le complexe en toiture. Il doit être compatible avec le système photovoltaïque. Ce qui implique que le bac support, l’isolant, l’étanchéité et l’ensemble des éléments de la centrale doivent être homologués ETN ou Atec ;
- Le nombre et la section des fourreaux prévus pour le passage de câbles côté production. Ils doivent être bien dimensionnés. Cela évite les reprises ou les adaptations postérieures à la livraison du bâtiment, comme de nouvelles pénétrations de câbles voire de nouvelles tranchées.
Le respect de ces contraintes garantie l’assurabilité de la centrale et optimise le couple couverture et système de fixation. Ce qui, au final, contribue à réduire le coût d’investissement global. Car certains travaux peuvent être mutualisés et d’autres modifiés ou adaptés pour améliorer la rentabilité de l’opération.
Dans le cas de l’une de nos dernières réalisations pour le Village d’Entreprises à Brindas (69), notre accompagnement lors de la définition des bâtiments a permis d’optimiser les coûts d’investissement.
La couverture était initialement prévue en membrane étanchée. Lors des études photovoltaïques avant-projet, il a été mis en évidence qu’avoir recours à une couverture en bac sandwich améliorait le coût global de l’opération sans pour autant impacter les caractéristiques du bâtiment, que ce soit au niveau architectural, fonctionnel ou encore de ses performances énergétiques.
Au final, la puissance en toiture a été maximisée, avec un gain de 10% par rapport au potentiel initial, le chiffre d’affaires liée à la production améliorée et, avec ce nouvel apport, les coûts d’investissements globaux ont été revus à la baisse.
